La Mère à Boire

La Mère à Boire, un fragment de vie, d’une vie agitée, à se débattre pour garder la tête hors de l’eau, pour sortir de la routine et dépasser les difficultés de la vie quotidienne.

Une mère raconte ses peines, ses désespoirs et ses joies, comment elle a cherché à convertir son eau en vin, le noir en blanc, la pluie en soleil, la mer en terre ferme et le plat en relief.

Moi la mère elle m’a prise, comme on prend un taxi…

Je ne souhaitais rien tant que de renoncer, d’abandonner cette tâche ingrate, dure, pénible, écrasante et lourde. Le plaisir que j’ai pu tirer de mon rôle de mère était petit et maigrelet. Lors de mes colères je me détestais, je me dévalorisais, je perdais le goût de la vie. Les conflits perpétuels me vidaient et tout ce qui m’entourait, je le trouvais sans relief, fade.

Je suis partie par monts et par vaux, à la recherche du bonheur dans les alpages. J’avais l’impression de gagner confiance en moi-même et de monter dans mon estime, que j’avais bafoué pendant tant d’années pendant lesquelles je m’étais écrasée et avais oublié d’exister. Un peu comme je m’écrase… tu m’écrases, alors STOP !

La Mère à Boire, l’histoire d’une femme, des premières années qui ont suivi la naissance de ses filles, en passant par son parcours de famille décomposée, jusqu’à ses débuts vers les hauteurs, en montagne, à gagner de l’altitude tout autant que de la confiance en soi. Récit plus thérapeutique que technique, récit à aimer comme à détester, pour s’émouvoir et pour rigoler.

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